La visite de ce cimetière fait découvrir un site rare et méconnu, reflet de l’histoire de la psychiatrie départementale à Mayenne.
Visite libre en continu, avec l'application Wivisites
Situation
Dans l’enceinte de l’hôpital, sur le site de La Plaine de l’ancien EDSM (établissent départemental de santé mentale), il est niché le long de la voie verte (ancienne voie ferrée). L’accès se fait par l’entrée de la psychiatrie au 222 boulevard Paul Lintier.
Historique 1878-2017
L’asile départemental d’aliénés de La Roche Gandon ouvre en 1858 (après une première construction de 1929). En 1878 il établit le cimetière de l’autre côté de la route de Paris sur le terrain de la ferme de la Baudrairie qu’il loue et qu’il finira d’acheter en 1888. Il doit permettre l’inhumation de ces malades qui vivent à l’asile, souvent démunis et oubliés de leur famille. Initialement de forme triangulaire sur 6000 m² et clos de murs sur deux côtés, il fait aujourd'hui 4200 m². Sur un plan de 1950, 882 emplacements sont dénombrés mais, si on ajoute la partie désaffectée, ce sont plus de 1200 qui sont à envisager. La dernière inhumation date de 2002 et en 2017 les cendres de Geneviève Féllion sont dispersées sur la tombe de son mari, médecin directeur puis médecin chef inhumé en 1989.
Seuls six ou sept cimetières de la psychiatrie sont préservés en France, trois sont classés au titre des monuments historiques dont le plus connu est celui de Cadillac (Gironde) fondé en 1920.
Situation
Dans l’enceinte de l’hôpital, sur le site de La Plaine de l’ancien EDSM (établissent départemental de santé mentale), il est niché le long de la voie verte (ancienne voie ferrée). L’accès se fait par l’entrée de la psychiatrie au 222 boulevard Paul Lintier.
Historique 1878-2017
L’asile départemental d’aliénés de La Roche Gandon ouvre en 1858 (après une première construction de 1929). En 1878 il établit le cimetière de l’autre côté de la route de Paris sur le terrain de la ferme de la Baudrairie qu’il loue et qu’il finira d’acheter en 1888. Il doit permettre l’inhumation de ces malades qui vivent à l’asile, souvent démunis et oubliés de leur famille. Initialement de forme triangulaire sur 6000 m² et clos de murs sur deux côtés, il fait aujourd'hui 4200 m². Sur un plan de 1950, 882 emplacements sont dénombrés mais, si on ajoute la partie désaffectée, ce sont plus de 1200 qui sont à envisager. La dernière inhumation date de 2002 et en 2017 les cendres de Geneviève Féllion sont dispersées sur la tombe de son mari, médecin directeur puis médecin chef inhumé en 1989.
Seuls six ou sept cimetières de la psychiatrie sont préservés en France, trois sont classés au titre des monuments historiques dont le plus connu est celui de Cadillac (Gironde) fondé en 1920.



